🐗 Identification A Quel Oiseau Appartient Cette Plume

Jai trouvĂ© cet ensemble de plume dans La ForĂȘt magique. J'aimerais bien savoir Ă  quel genre d'oiseau ça appartient ! Merci d'avance ! J'aimerais bien savoir Ă  Difficilede reconnaĂźtre une plume parmi tant d'autres. Sur le terrain sans guide d'identification, il faut faire appel Ă  sa mĂ©moire et faire un tri parmi tous les oiseaux forestiers connus. La taille de cette plume, prĂšs de 40 MaisĂ  qui appartient cette plume!!!!! Accueil S Oiseaux du QuĂ©bec :: OBSERVATIONS ET DISCUSSIONS :: Oiseaux d'ici :: Oiseaux aquatiques : À qui appartient cette plume!!! 4 participants. Auteur Message; Richard RĂ©pondre Ă  : Help ! À quel oiseau appartient cette plume ? 7 dĂ©cembre 2020 Ă  9 h 53 min #30376. pierrotlepecheur. MaĂźtre des clĂ©s. MaĂźtre des clĂ©s. @test1. Lapoisse wrote: elle a Ă©tĂ© trouvĂ©e oĂč Casa, ne dis rien STP Plus sĂ©rieusement, je ne me rappelle plus du tout oĂč et quand je l’ai trouvĂ©e. J’ai un vague souvenir d’avoir trouvĂ© cette plume dans les montagnes Laminiaturisation rapide de cette lignĂ©e de dinosaures Ă  plumes, La morphologie de la tĂȘte comporte Ă©galement de nombreux Ă©lĂ©ments particuliers qui permettent d'identifier les espĂšces, comme la prĂ©sence d'une huppe, d'une crĂȘte, d'une caroncule, de vibrisses, de barbillons ou d'une cire. La valeur adaptative de la coloration du plumage des oiseaux terrestres est difficile Lidentifier peut se rĂ©vĂ©ler parfois un peu difficile car elle ressemble beaucoup Ă  la Sterne pierregarin, autre laridĂ© (Lire l’article Une histoire d’Oiseaux: les LaridĂ©s) que l’on observe communĂ©ment chez nous. Elle est nĂ©anmoins plus petite, plus courte sur pattes (critĂšre efficace lorsque l’oiseau est au sol) et les filets de queue sont plus longs. voilĂ j'ai trouvĂ© une plume elle mesure environ 40-45 centimĂštres pouvez vous me dire Ă  quel oiseau corresponds cette plume ? j'habite au bord de la mer, vers bordeau, c'est pour vous donner une idĂ©e du climat et de la rĂ©gion 1 Voir la derniĂšre rĂ©ponse P Par16cm 29/09/2012 Ă  07:51 Il doit s'agir d'une rectrice de Buse variable. 0 leontines RĂ©pondre Ă  : Help ! À quel oiseau appartient cette plume ? 6 dĂ©cembre 2020 Ă  21 h 58 min #30350. pierrotlepecheur. MaĂźtre des clĂ©s. MaĂźtre des clĂ©s. @test1. On voit mal les herls mais ils sont quand mĂȘme assez Ă©pais, et puis je ne te cache pas que j’ai un vague souvenir d’avoir ramassĂ© des plumes dans la montagne basque, oĂč il y a pas mal de vautour. DerniĂšre chose, LeBĂ©casseau variable (Par Jevgenijs Slihto from Riga, Latvia — Dunlin, CC BY 2.0, Lien)C’est le plus commun de tous les limicoles! C’est un petit limicole, Ă  bec sombre, lĂ©gĂšrement arquĂ©, Ă  pattes sombres.En pĂ©riode nuptiale, il prĂ©sente une large tĂąche ventrale noire qui facilite d’autant plus son identification. A l’inverse, en pĂ©riode internuptiale, le contraste entre ln2guMb. Sur la plage, abandonnĂ©e 
 une rĂ©mige de GoĂ©land argentĂ© 05/01/2021 Nous les croisons rĂ©guliĂšrement sous nos pas, au fil de nos promenades, au long des chemins, en forĂȘt, sur la plage, au bord des Ă©tangs, des riviĂšres, 
 des plumes Ă©chouĂ©es, perdues » par les oiseaux. Tant qu’elles sont sur les oiseaux, il est bien difficile de les dĂ©tailler ; alors voilĂ  une superbe occasion de se pencher sur elles pour mieux en dĂ©couvrir la structure infiniment complexe et leur grande diversitĂ©. On peut aussi les collectionner et pour une fois sans aucun dommage pour la nature ou les coller dans ses carnets de voyage ou de balades. De beaux sujets d’observation Ă  partager aussi avec les enfants. Cette chronique vise donc Ă  fournir au non-initiĂ© l’essentiel de ce que l’on peut observer facilement sur le terrain et faire de chacun d’entre vous un plumologue » avisĂ©. Leçon de plume RĂ©mige de passereau les deux vexilles trĂšs dissymĂ©triques, le rachis et le calamus nu PremiĂšre Ă©tape incontournable maĂźtriser le vocabulaire associĂ© aux plumes. Chaque plume commence Ă  sa base par un tube creux dĂ©nudĂ© semi-transparent le calamus ou hampe mot latin qui dĂ©signait le roseau pour Ă©crire ouvert au bout par un orifice, l’ombilic infĂ©rieur. Ce dernier est souvent cachĂ© par des dĂ©bris de corne », de la kĂ©ratine, la substance constitutive des plumes comme de nos poils. Si on coupe en long ce calamus, on y trouve pour une plume adulte » une sĂ©rie d’anneaux superposĂ©s, restes de la pulpe qui le remplissait et servait Ă  nourrir la plume, organe vivant sur l’oiseau. Le calamus porte souvent les restes d’une enveloppe cornĂ©e, l’étui par lequel elle Ă©tait implantĂ©e dans une papille de la peau. Cet Ă©tui se termine au niveau d’un second orifice difficile Ă  voir, l’ombilic supĂ©rieur et au-dessus duquel commence la plume » proprement dite avec sa tige » centrale dure le tuyau » ou rachis du grec rakhis, Ă©pine dorsale, l’axe rigide de la plume. Sur les grandes plumes des ailes voir ci-dessous, le rachis porte une gouttiĂšre distincte, de section carrĂ©e, en position ventrale qui renforce le rachis un moyen pratique d’orienter la plume si on essaie de l’imaginer sur l’oiseau ! RĂ©mige de rapace diurne certaines barbes sont dĂ©crochĂ©es Le rachis porte deux rangĂ©es de centaines de filaments aplatis, insĂ©rĂ©s en oblique et plus ou moins accrochĂ©es entre elles voir ci-dessous les barbes. Chacune des deux rangĂ©es forme ainsi une surface plane ou vexille d’un mot latin signifiant Ă©tendard. Vexille externe Ă©troit en haut ; vexille interne large en bas Selon les plumes, ces deux vexilles sont soit symĂ©triques, soit asymĂ©triques comme sur la majoritĂ© des grandes plumes des ailes. Dans ce cas, on peut orienter la plume le vexille externe vers l’extrĂ©mitĂ© de l’aile est toujours plus Ă©troit que le vexille interne vers l’intĂ©rieur de l’aile ; sur une aile d’oiseau, le chevauchement des plumes cache le plus souvent le vexille interne. Pour orienter la plume dans le sens dessus-dessous, il faut examiner de plus prĂšs la surface des barbes qui composent les vexilles. Chacune d’elles a une section en forme de virgule la partie arrondie de la virgule la tĂȘte » se situe dessus face dorsale elle donne Ă  la surface du vexille un aspect lisse et brillant qui rĂ©siste Ă  l’usure ; la face ventrale du vexille a un aspect plus texturĂ© avec des lignes serrĂ©es. Calamus nu suivi du rachis qui porte les vexilles Sur les plumes de contour, les barbes de la moitiĂ© infĂ©rieure sont souvent duveteuses et libres tandis que les supĂ©rieures sont accrochĂ©es entre elles. MĂȘme sur les grandes plumes des ailes, on peut observer quelques barbes basales ainsi dĂ©tachĂ©es ». Sur les plumes de certains oiseaux, on peut trouver Ă  la hauteur de l’ombilic supĂ©rieur, une seconde plumule duveteuse de moindre taille, l’hyporachis. On l’observe trĂšs bien chez les gallinacĂ©s perdrix, poules, faisans, tĂ©tras oĂč l’hyporachis est trĂšs dĂ©veloppĂ© mais aussi chez d’autres oiseaux comme les vanneaux ou certains rapaces. Il ne faut donc pas confondre l’hyporachis avec les barbes lĂąches et duveteuses basales ! Plume de couverture usĂ©e ! d’un tĂ©tras-lyre Vanoise avec son hyporachis trĂšs dĂ©veloppĂ©, comme une seconde plume Zoom avant Lisser une plume reste une activitĂ© simplissime et qui pourtant procure une sensation de magie incroyable. Comment ces centaines de filaments que l’on a dĂ©chirĂ©s » arrivent ils en quelques secondes sous l’effet de ce seul geste Ă  se recoller entre eux pour faire une surface unie, sans trous ? Une expĂ©rience simple en apporte la preuve dĂ©poser des gouttes d’eau dessus et elles restent en surface. Pour comprendre, il faut Ă©carter doucement deux barbes pour voir qu’elles se dĂ©grafent » un peu comme une fermeture Ă©clair. Pour en savoir plus, mĂȘme la loupe Ă  main ne suffit pas elle montre juste que la surface des barbes n’est pas lisse mais porte Ă  son tour de minuscules filaments presque invisibles Ă  l’Ɠil nu des barbules, elles aussi disposĂ©es sur deux rangs opposĂ©s. Pour la suite, le microscope devient indispensable. Chaque barbule possĂšde un axe central le ramus qui se termine par des dizaines de micro-filaments, les barbicelles, une fois de plus sur deux rangs ! Les unes ont une forme de bride et les autres une forme de crochet hamuli ; l’entremĂȘlement des crochets et des brides entraĂźne l’accrochage des barbes entre elles comme les boucles et les crochets d’une attache velcro. En lissant la plume vers le haut, on rĂ©unit les crochets et les brides et on rĂ©tablit la cohĂ©sion des barbes entre elles. Simple et redoutablement efficace ! Avec surtout un avantage colossal en cas de choc avec un obstacle comme dans les branches d’un arbre, les barbes se dĂ©crochent ce qui troue » temporairement les vexilles ; mais, trĂšs rapidement, en quelques coups de bec bien orientĂ©s, l’oiseau pourra rĂ©parer l’incident et remettre les arbres en bon ordre de marche. En cela, les oiseaux disposent lĂ  d’un organe extraordinaire qui leur a confĂ©rĂ© un avantage majeur dans la conquĂȘte des airs ; pensez aux chauves-souris voir la chronique avec leurs membranes alaires d’un seul tenant si elle vient Ă  ĂȘtre dĂ©chirĂ©e, c’en est fini ! Quelle plume ? RĂ©mige secondaire ? de buse variable Chaque plume trouvĂ©e dans la nature porte ses secrets dont celui de savoir de quelle partie du corps de l’oiseau vient-elle et quel Ă©tait son rĂŽle ? Question ardue quand on sait le nombre de plumes que peut porter un oiseau plus de 25000 chez un cygne ! et la diversitĂ© de leurs formes et fonctions. Ainsi, on distingue au moins neuf types de plumes chez les oiseaux mais seulement trois d’entre elles se retrouvent dans la nature ; les six autres concernent des plumes petites, trĂšs fragiles, aux barbes libres et lĂąches rĂ©parties sur divers endroits du corps le duvet sous trois formes, les semiplumes, les filoplumes et les vibrisses. Parmi les trois types qui vont nous intĂ©resser, les plus nombreuses et rĂ©parties sur tout le corps y compris les ailes sont les plumes de couverture ou tectrices de tectum, toit. On les reconnaĂźt facilement Ă  leur forme ovale, moins de deux fois plus longue que large, Ă  leurs deux vexilles Ă  peu prĂšs symĂ©triques en Ă©tendue et en forme et Ă  la prĂ©sence vers leur base de barbes duveteuses voir ci-dessus. Elles recouvrent l’essentiel du corps des oiseaux ; celles qui habillent le dessus de l’aile, en avant des rĂ©miges dont elles cachant la base, sont nommĂ©es couvertures alaires. RĂ©mige primaire avec le vexille externe bien plus Ă©troit Restent les grandes » plumes des ailes et de la queue les pennes du latin pinna, plume que l’on retrouve dans empennage ou plumes de vol. Bien moins nombreuses, elles n’en sont pas moins les plus intĂ©ressantes par leur taille, leur forme ; surtout, ce sont elles qui le plus souvent permettent d’avancer une identification possible quelle espĂšce d’oiseau voir ci-dessous. Vautoure fauve en vol photo J. Lombardy noter les grandes rĂ©miges primaires en forme de doigts Ă©cartĂ©s puis les rĂ©miges secondaires vers l’intĂ©rieur Les grandes pennes des ailes sont appelĂ©es rĂ©miges ; ce nom dĂ©rive du latin remigis pour rameur et renvoie l’image poĂ©tique de l’aile battant comme une rame. Virgile dans l’EnĂ©ide parle de remigium alarum, le mouvement de rame des ailes. Elles se trouvent sur le bord postĂ©rieur de l’aile, le bord de fuite. Outre leur robustesse et leur taille mais relative selon l’espĂšce !, elles se dĂ©marquent le plus souvent par la forme asymĂ©trie de leurs deux vexilles avec l’externe bien plus Ă©troit. Sur l’oiseau, on diffĂ©rencie les rĂ©miges primaires, les plus grandes fixĂ©es sur les os de la main, des rĂ©miges secondaires, moins allongĂ©es, fixĂ©es sur l’os de l’avant-bras et des rĂ©miges tertiaires peu nombreuses sur l’os du bras. Chez les grands oiseaux comme les rapaces, les rĂ©miges primaires se voient bien en vol planĂ© quand les ailes sont trĂšs Ă©talĂ©es elles ressemblent Ă  des doigts Ă©cartĂ©s. Elles portent souvent une encoche marquĂ©e sur le bord interne. Rectrice de pigeon ramier noter la large barre noire terminale mĂ©lanine Les pennes de la queue sont les rectrices, les plumes qui dirigent » avec l’idĂ©e que la queue sert de gouvernail. Elles ressemblent passablement aux rĂ©miges mais sont en gĂ©nĂ©ral moins asymĂ©triques et plus Ă©largies en leur sommet. Sur ce milan noir, noter les encoches internes des rĂ©miges primaires et les barres sombres qui les renforcent Et la couleur fuse RĂ©mige de geai des chĂȘnes une des plumes les plus faciles Ă  identifier ! Second secret d’une plume trouvĂ©e Ă  qui appartient-elle ? Autrement dit, de quelle espĂšce d’oiseau vient cette rĂ©mige ou cette rectrice ? La tĂąche n’est pas facile Ă  part de rares cas trĂšs typiques voir ci-dessous. Et il n’existe pas vraiment de clĂ©s d’identification il faut avant tout au prĂ©alable connaĂźtre assez bien l’avifaune qui frĂ©quente le lieu oĂč on a trouvĂ©e une plume donnĂ©e, et notamment le type de milieu afin de cerner une liste de possibles. Il existe un site internet dĂ©diĂ© Ă  cette identification avec des galeries de photos voir bibliographie ; mais il faut parcourir ces galeries et chercher ce qui ressemble le plus, un jeu de pistes trĂšs fastidieux et rĂ©servĂ© aux initiĂ©s ! Extrait d’une page du site consacrĂ©e au chardonneret Ă©lĂ©gant Outre la taille et la forme Ă©videmment dĂ©terminantes, il y a les couleurs, le point fort des oiseaux. Aussi, nous proposons plutĂŽt au lecteur trĂšs amateur de surtout observer en dĂ©tail la subtilitĂ© des couleurs, des nuances et des motifs qui ornent ces plumes tant pis si on n’identifie pas l’espĂšce, au moins on entre ainsi dans » l’oiseau. La couleur blanche plume de goĂ©land ne provient pas d’un pigment mais est une couleur physique sur les plumes des oiseaux. Chez les oiseaux, les couleurs des plumes peuvent provenir de la prĂ©sence de substances chimiques colorĂ©es des pigments. Les noirs, bruns, gris, brun sombre, brun clair ou jaune terne proviennent des mĂ©lanines deux sortes, les pigments les plus communs dans les plumes et souvent dĂ©clinĂ©s dans des motifs dispersĂ©s sur les plumes. Des barres sombres transversales marquent trĂšs souvent les rectrices et les rĂ©miges ceci correspond au pouvoir durcissant des mĂ©lanines qui rendent les plumes plus rĂ©sistantes Ă  l’usure. Les barres brun sombre de cette penne de buse variable renforcent sa structure Les jaunes vifs, oranges et rouge vif proviennent quant Ă  eux des carotĂ©noĂŻdes nous leur avons consacrĂ© une chronique entiĂšre Ă  lire. Plus rares, les porphyrines donnent des teintes vertes, violacĂ©es ou brun rouge comme chez les pigeons par exemple. Ces diffĂ©rents pigments composent donc une palette dĂ©jĂ  trĂšs variĂ©e Ă  laquelle vient s’ajouter une seconde catĂ©gorie bien particuliĂšre, les couleurs structurales ou couleurs physiques elles rĂ©sultent de la modification ou de la sĂ©paration des diffĂ©rentes longueurs d’onde de la lumiĂšre qui Ă©claire la plume ce sont les blancs, les bleus, les verts brillants et les iridescences. On peut citer quelques exemples frappants et que vous aurez le plus de chances de trouver les couvertures blanches des cygnes ; les couvertures alaires et les rĂ©miges tachĂ©es d’un bleu sublime du geai des chĂȘnes ; les rectrices nuancĂ©es de bleu et noir irisĂ©s de la pie bavarde ; les rectrices raides et pointues des pics qui leur servent de points d’appui dans leurs escalades des troncs ; les rĂ©miges primaires des rapaces nocturnes dont l’effraie des clochers avec une surface au toucher duveteux et le bord externe avec des barbules disposĂ©es comme les dents d’un peigne, un dispositif anti-bruit ; les rĂ©miges primaires avec une forte encoche des rapaces planeurs ; 
 Les barbes du bord externe de cette plume de rapace nocturne forment des indentations peigne ; noter par ailleurs l’aspect duveteux de la partie blanche Chute en silence Il subsiste une derniĂšre question pourquoi trouve t’on des plumes isolĂ©es dans la nature ? Beaucoup pensent que les oiseaux les perdent accidentellement cela peut arriver mais c’est rare. En fait, tous les oiseaux, au moins une fois par an, doivent tomber leurs plumes et les remplacer par des neuves car elles s’usent. On a du mal Ă  le croire en touchant une plume tant elle paraĂźt rĂ©sistante et Ă©ternelle » mais les frottements incessants avec l’air, notamment en vol, avec les feuillages et branchages ou le sol, provoquent une abrasion progressive des plumes surtout vers leurs pointes et sur leurs bords. Le plumage des oiseaux hĂ©berge par ailleurs une riche faune de poux particuliers, des mallophages aux piĂšces buccales capables de broyer les barbes des plumes mais aussi de sucer le sang. A cela vient s’ajouter l’action de bactĂ©ries et/ou des champignons capables de digĂ©rer la kĂ©ratine, la substance cornĂ©e constitutive des plumes. Ceci explique notamment que les plumes ne persistent pas longtemps dans la nature. Sous nos climats, la majoritĂ© des oiseaux perdent leurs plumes de vol et de couverture sur une pĂ©riode assez courte en gĂ©nĂ©ral en fin d’étĂ© c’est la mue estivale. Pendant cette pĂ©riode, les oiseaux bougent peu Ă©tant handicapĂ©s par la chute des rĂ©miges vitales pour voler. Souvent, il y a une seconde mue de printemps qui donne le plumage nuptial mais ne concerne gĂ©nĂ©ralement que les plumes de contour. Autrement dit, la chasse aux plumes n’est vraiment efficace que sur une courte pĂ©riode allant de fin juillet Ă  septembre ! En somme, la chute des plumes prĂ©cĂšde la chute des feuilles ! On cherchera alors les plumes plutĂŽt sous des arbres ou des perchoirs oĂč se tiennent les oiseaux ou bien au bord de l’eau pour les oiseaux aquatiques. PlumĂ©es Il reste une autre source de plumes nettement plus rare mais intĂ©ressante Ă  observer les plumĂ©es des prĂ©dateurs qui ont capturĂ© un oiseau et l’ont plus ou moins dĂ©plumĂ© pour le consommer. On en trouve surtout en forĂȘt, en bocage mais aussi prĂšs des maisons qui sont l’Ɠuvre de deux super-spĂ©cialistes de la capture des oiseaux l’épervier d’Europe chasseur de passereaux et l’autour chasseur de pigeons, corneilles, pies, 
 Dans les zones rocheuses de falaises, le faucon pĂšlerin et le hibou grand-duc chassent aussi activement des oiseaux et laissent sur des promontoires rocheux de belles plumĂ©es. Dans les grandes plaines cultivĂ©es, on peut croiser les plumĂ©es d’alouettes ou autres passereaux des champs faites par les busards cendrĂ©s. On trouvera ces plumĂ©es de rapaces surtout en hiver car Ă  la belle saison, les proies sont souvent emportĂ©es Ă  l’aire pour y ĂȘtre traitĂ©es sur place et distribuĂ©es aux poussins. Souvent, le rapace choisit un endroit surĂ©levĂ© comme une souche, un poteau, un rocher, pour se poser avec sa proie et entreprendre son travail il laisse souvent des traces de sang ou des lambeaux de chair arrachĂ©s ; comme il arrache les plumes en les tirant depuis leur base avec son bec crochu, le rachis est souvent fendu ou dĂ©chiquetĂ© mais pas coupĂ©. Plus rarement, il peut s’agir d’une capture par un mammifĂšre carnivore comme un renard ou une martre ou fouine ; dans ce cas, on notera que les grandes plumes sont souvent sectionnĂ©es Ă  leur base par les de mĂąchoires dentĂ©es. Parfois mĂȘme, avant de partir, le renard dĂ©pose une crotte pour marquer son territoire sa carte de visite ! Vous voilĂ  donc armĂ©s pour partir Ă  la cueillette des plumes et Ă  leur observation rapprochĂ©e, une autre maniĂšre indirecte de dĂ©couvrir le monde des oiseaux en jouant les dĂ©tectives 
 avec la promesse de quelques moments forts comme ces deux exemples que j’ai vĂ©cus rĂ©cemment ci-dessous. Bibliographie Manual of ornithology. Noble S. Proctor et Lynch. Yale University Press. 1993. Site C’est l’objectif du tout nouveau site Vous y trouverez essentiellement Ă©tĂ© trouvĂ©es dans la nature et sont trĂšs majoritairement issues de mues plumes renouvelĂ©es naturellement, de plumĂ©es laissĂ©es par des rapaces ou des mammifĂšres ayant prĂ©datĂ© un oiseau ou d’oiseaux trouvĂ©s morts collisions routiĂšres, baies vitrĂ©es, mort naturelle, 
. Par exception, et bien qu’aucun membre de l’équipe d’Alula ne soit chasseur, certaines plumes proviennent d’oiseaux tuĂ©s Ă  la chasse pour les espĂšces chassables exclusivement. Bonne identification ! RĂ©pondre Ă  Help ! À quel oiseau appartient cette plume ? 7 dĂ©cembre 2020 Ă  11 h 31 min 30379 Casa xrg1966 a moi tu peux envoyer la plume entiĂšre "Il me faudrait des mots pour te chercher, pour te parler, et pour gommer l'espace entre mes rĂȘves et toi lointaine" Ph. Delerme - La cinquiĂšme saison

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