🏒 Bertrand Russell Eloge De L OisivetĂ© Pdf

ï»żđŸ“”đŸ“’đŸ“•đŸ”‰ TĂ©lĂ©charger 👏👍】 Eloge de l'OisivetĂ© Francais PDF 【 2844850839-Bertrand Russell-】 tĂ©lĂ©charger le livre PDF gratuit. Agustus 22, 2020 Tidak ada komentar 📔📒📕🔉 TĂ©lĂ©charger 👏👍 ou lisez le livre Eloge de l'OisivetĂ©de Han au format PDF et EPUB. Ici, vous pouvez 📔📒📕🔉 TĂ©lĂ©charger 👏👍 gratuitement tous les livres au format PDF BertrandRussell, Eloge de l’oisivetĂ© (In praise of idleness, 1932) traduction fr. » Exemple : les drones de la SNCF, « employĂ©s au dĂ©part pour surveiller les voies et empĂȘcher les vols de mĂ©taux, ils sont de plus en plus utilisĂ©s pour modĂ©liser des portions du rĂ©seau, que ce soit pour la maintenance ou en prĂ©vision de travaux. C’est dans cet esprit que je travaille Ă  Nousavons empruntĂ© le titre de notre article Ă  Bertrand Russell qui, en 1932, a publiĂ© L'Éloge de l'oisivetĂ©. Il y propose la rĂ©duction du temps de travail Ă  quatre heures par jour, devenue, d'aprĂšs lui, possible grĂące aux progrĂšs de la technologie moderne. Russell n'est ni le premier, ni le dernier Ă  prĂ©coniser ce changement et Ă  critiquer la valeur excessive ELOGEDE L’OISIVETE — BERTRAND RUSSELL. AINSI que la plupart des gens de ma gĂ©nĂ©ration, j’ai Ă©tĂ© Ă©levĂ© selon le principe que l’oisivetĂ© est mĂšre de tous vices. Comme j’étais un enfant pĂ©tri de vertu, je croyais tout ce qu’on me disait, et je me suis ainsi dotĂ© d’une conscience qui m’a contraint Ă  peiner au travail ÉLOGEDE L’OISIVETÉ Bertrand Russell (1932) L’auteur : Bertrand Russell (1872-1970) Russell est un mathĂ©maticien, logicien, philosophe, Ă©pistĂ©mologue, homme politique et moraliste britannique. Russell est considĂ©rĂ© comme l'un des philosophes les plus importants du XXĂšme siĂšcle. Sa pensĂ©e peut ĂȘtre prĂ©sentĂ©e selon trois grands axes : ‱ La BERTRANDRUSSEL ÉLOGE DE L'OISIVETÉ (D'aprĂšs la traduction de Michel Parmentier) Ce livret est gratuit ! Fais le tourner sans pitiĂ© ! Un dossier Esprit68 TĂ©lĂ©charger le PDF (483,33 KB) Avis . 4 / 5 28 votes. ADRIEN Date d'inscription: 20/03/2016. Le 14-06-2018. Salut les amis Avez-vous la nouvelle version du fichier? Merci beaucoup . JEAN Dansce texte Russel ne fait pas vraiment l'Ă©loge de l'oisivetĂ©, mais il dit qu'il ne faut pas valoriser le travail Ă  outrance. Travailler plus ce n'est pas une idĂ©e qui vient de soi, mais c'est un concept ancien qu'on a inculquĂ© aux peuples. terreou dans le sol ; le second, Ă  dire Ă  quelqu'un d’autre de le faire. » (B. Russell) Bertrand Russell, philosophe, mathĂ©maticien et prix Nobel de littĂ©rature, publie en 1932 un essai intitulĂ© « Éloge de l’oisivetĂ© ». Ce livre est un plaidoyer pour une plus juste distribution des richesses obtenues grĂące aux progrĂšs techniques de la rĂ©volution industrielle. Si ces Etsi l’oisivetĂ© nous mettait sur la voie d’une sociĂ©tĂ© plus juste favorisant l’épanouissement de chacun ? « Il existe deux types de travail : le premier consiste Ă  dĂ©placer une certaine quantitĂ© de matiĂšre se trouvant Ă  la surface de la terre ou dans le sol; le second, Ă  dire Ă  quelqu'un d'autre de le faire. » (Bertrand Russell) yAeVN. Ayant un peu de temps, j'en ai profitĂ© pour relire quelques BD et notamment les aventures d'AstrĂ©rix. Je suis agrĂ©ablement tombĂ© sur l'album ObĂ©lix et compagnie, que j'ai re-dĂ©couvert sous un angle totalement diffĂ©rent de la derniĂšre fois que je l'ai lu. J'y ai dĂ©couvert une histoire qui est une critique du capitalisme. Pour ceux qui n'aurait pas lu horreur! ou relu cette BD derniĂšrement, voici un rĂ©sumĂ© de l'histoire. La domination par la dĂ©cadence AprĂšs de multiples dĂ©faites, CĂ©sar tente toujours de trouver un moyen de conquĂ©rir enfin ce petit village gaulois d'Armorique qui rĂ©siste encore et toujours Ă  l'envahisseur. Cette fois, il est conseillĂ© par Caius Saugrenus un petit jeune qui sort de l'NEA, La Nouvelle Ecole d'Affranchis... Ce personnage a une ressemblance troublante avec Jacques Chirac, qui Ă©tait, Ă  l'Ă©poque de la sortie de cet album 1976, premier ministre de la France.... Caius Saugrenus dĂ©clare que si les gaulois n'ont rien d'autre Ă  faire que de se battre, il faut les occuper. Il faut les tenter par l'appĂąt du gain et l'or pour les transformer en dĂ©cadents ! CĂ©sar constatant l'Ă©tat dĂ©cadent de tous ses riches conseillers est emballĂ© par l'idĂ©e et donne des crĂ©dits illimitĂ©s Ă  Caius Saugrenus pour rĂ©aliser son projet. L'appĂąt du gain, l'envie de reconnaissance Le plan de Saugrenus est simple, il propose Ă  ObĂ©lix de lui acheter ses menhirs en Ă©change de beaucoup de sesterces. Le prix double Ă  chaque livraison. Pour qu'ObĂ©lix accepte, il lui dit Mais oui ! C'est intĂ©ressant d'avoir de l'argent. Tu peux acheter des tas de choses Ă  manger... Tu seras l'homme le plus riche de ton village et donc le plus important. ObĂ©lix accepte. Le travail, organisation sociale ObĂ©lix va donc passer tout son temps Ă  tailler des menhirs pour tenter de combler la demande de Caius Saugrenus. Il passe tellement de temps dans sa carriĂšre de menhir qu'il n'a plus le temps de faire autre chose. Comme il le dit lui mĂȘme Ă  AstĂ©rix qui lui proposer d'aller Ă  la chasse J'ai du travail! J'ai un menhir Ă  faire ! Je n'ai pas le temps de rigoler, moi! ObĂ©lix n'a donc plus le temps de chasser. Ce qui pose tout de mĂȘme un problĂšme. Lui qui aime tellement manger du sanglier il n'en a pas ! Mais comme ObĂ©lix est riche de plein de sesterces, il paye AnalgĂ©six, un autre villageois pour aller chasser Ă  sa place. Au file du temps, Caius Saugrenus augmente toujours plus la demande, ce qui pousse ObĂ©lix a engager plusieurs tailleurs de menhirs et plusieurs chasseurs pour nourrir les tailleurs. La concurrence isole Puis Caius Saugrenus affine sa stratĂ©gie. Il suggĂšre Ă  ObĂ©lix qu'Ă©tant devenu un riche chef d'entreprise, il ne porte pas des habits dignes de son rang. ObĂ©lix va donc refaire sa garde robe et montrer ainsi Ă  tous le village son nouveau statut. Le statut de nouveau riche d'ObĂ©lix va engendrer beaucoup de jalousie dans le village et pousser de nombreux hommes du village Ă  se lancer dans la taille de menhir pour gagner plein de sesterces. La concurrence ainsi gĂ©nĂ©rĂ©e isole les uns des autres les anciens amis. Le plan de Saugrenus fonctionne Ă  merveille. Les gaulois ne sont plus unis et ils n'ont plus le temps de penser Ă  se battre. La surproduction mĂšne au marketing Le plan de Saugrenus fonctionne Ă  merveille, mais trĂšs vite il est submergĂ© de menhir. CĂ©sar n'est pas trĂšs content. Saugrenus lui propose alors de vendre les menhirs. CĂ©sar lui rĂ©torque Qui voudra des ces menhirs ? Ils ne servent Ă  rien ! Caius Saugrenus dĂ©cide alors de lancer une campagne de marketing ! Il faut provoquer le besoin chez le consommateur. Il explique que les gens achĂšte Ce qui est utile Ce qui est confortable Ce qui est amusant Ce qui rend jaloux les voisins C'est ce dernier crĂ©neau qui nous intĂ©resse! Une grande campagne de pub est donc lancĂ©e. Les murs de Rome sont placardĂ©s d'affiches, des publicitĂ©s pro menhir sont faites durant les jeux du cirque. Puis les produits dĂ©rivĂ©s arrivent. Des toges, des cadrans solaires, des bijoux, le kit marteau burin pour faire son menhir soi mĂȘme. Le menhir, Ă  la base objet inutile, devient un objet convoitĂ© de tous dans le monde romain. RĂšglementation du commerce et protectionnisme Voyant le succĂšs du menhir d'armorique, les romains eux aussi se lancent dans le taille et la vente de menhirs. Ce qui commence Ă  causer de grave problĂšme Ă  Jules CĂ©sar. Il tente le protectionnisme. Il doit lutter contre la baisse des prix du menhir romain qui l'empĂȘche de liquider ses menhirs gaulois achetĂ© Ă  prix d'or ! Mais lĂ  il est confrontĂ© aux manifestations des travailleurs romains qui bloquent la via Apia ! La crise Pour limiter la casse, CĂ©sar dĂ©cide de tout arrĂȘter. Il renvoie Caius Saugrenus en Armorique pour annoncer aux gaulois que Rome ne veut plus de menhir. En chemin sur la route on aperçois un cimetiĂšre de menhir ! La crise est lĂ  chez les gaulois. Plus aucun menhir ne se vend. Il sont prĂȘt Ă  se faire la guerre entre eux. Mais sur les sages paroles d'AstĂ©rix ils vont plutĂŽt taper sur les romains Tout est arrivĂ© Ă  cause d'eux, finalement ! La vie du village reprend son cours, l'album se termine par le traditionnel banquet et Rome est au bord de la faillite suite Ă  une dĂ©valuation du sesterce due Ă  la crise ! Analyse Je trouve que cette histoire illustre trĂšs bien l'absurditĂ© du systĂšme capitaliste. Motivation, besoin de reconnaissance Tout d'abord, comment dĂ©bute l'histoire ? Comment ObĂ©lix se fait il avoir par Saugrenus pour se lancer dans le capitalisme ? Il se lance dans le capitalisme par ce que Saugrenus lui dit Mais oui ! C'est intĂ©ressant d'avoir de l'argent. Tu peux acheter des tas de choses Ă  manger... Tu seras l'homme le plus riche de ton village et donc le plus important. ObĂ©lix avait dĂ©jĂ  suffisamment de choses Ă  manger. Il n'a donc pas besoin d'argent. Mais le fait de lier homme le plus riche avec homme le plus important est un argument qui a fait mouche. On remarque donc ici, que c'est le besoin de reconnaissance qui a motivĂ© ObĂ©lix. Ceci est vrai pour ObĂ©lix, mais c'est Ă©galement vrai pour la plupart d'entre nous. Le besoin de reconnaissance est un des moteurs de notre existence. Ici Saugrenus associe la possession de sesterces Ă  cette reconnaissance. Mais l'argent n'est pas l'unique moyen d'avoir la reconnaissance de ses pairs. C'est lĂ  le piĂšge qui nous est tendu. Le travail prend du temps Un autre point qu'il me semble important de signaler, c'est que travailler ça prend du temps. ObĂ©lix remarque rapidement que pour gagner de l'argent, il doit travailler plus. Si il travaille plus, il ne peut plus aller chercher Ă  manger tout seul. Il engage donc des chasseurs. C'est finalement toute la sociĂ©tĂ© qui est organisĂ©e autour de ce travail de cette production dans l'unique but de gagner de l'argent. C'est le principe de base de l'invention de la monnaie mĂ©tallique rendre la monnaie indispensable en l'imposant par l'impĂŽt et ainsi permettre Ă  celui qui crĂ©e la monnaie de vivre sur le dos des autres... Les gens sont obligĂ© des se spĂ©cialiser pour ĂȘtre plus efficace. C'est l'invention de l'Ă©conomie de marchĂ©. Le travail ça prend du temps. Beaucoup de gens se plaignent de n'avoir jamais le temps de faire telle ou telle chose par ce qu'il faut toujours travailler plus... C'est une rĂ©alitĂ©. Nous sommes enfermĂ© dans une spirale infernale qui nous bouffe notre temps. Petit exemple actuel d'une famille qui a plusieurs enfants. Monsieur travaille pour subvenir aux besoins de sa famille, madame s'occupe des enfants. Puis les enfants deviennent grands, ils ont plus de besoins qui coutent cher. Madame recommence Ă  travailler pour gagner plus d'argent. Mais comme elle n'est pas Ă  la maison, elle engage une babysitter pour s'occuper des enfants quand elle n'est pas lĂ . Puis pour payer la babysitter elle change de travail pour un travail un peu plus loin mais qui paye mieux. Mais voilĂ  que comme son travail est plus loin elle doit maintenant acheter une voiture. Puis le revenu des deux conjoints a augmentĂ©, ils changent de catĂ©gorie de revenus et payent plus d'impĂŽts ! Pour se serrer la ceinture, on dĂ©cide de rĂ©duire les couts de nourriture. On achĂšte de la nourriture bon marchĂ© de moins bonne qualitĂ©. Bilan Madame travaille plus, elle voit moins ses enfants, elle paye plus d'impĂŽt, elle passe du temps dans les embouteillages Ă  polluer, elle a moins d'argent qu'avant et donc tout le monde mange sur le pouce des aliments de moins bonne qualitĂ© ! Il faudra me dire Ă  quoi ça sert de travailler plus pour gagner plus d'argent !?! Il me semble que la vĂ©ritable seule richesse que l'on a, c'est du temps. Alors ne gĂąchons pas notre temps pour faire tourner un systĂšme stupide. Utilisons notre temps pour des activitĂ©s qui nous intĂ©resse. la concurrence Un bon filons, ça attire tout le monde! ObĂ©lix n'est pas longtemps tout seul Ă  tailler des menhirs. TrĂšs vite, d'autres veulent aussi obtenir le niveau social d'ObĂ©lix et donc se lancent dans la taille de menhir. Cette concurrence transforme vite l'ambiance paisible du village en une ambiance tendue. Les valeurs de camaraderie et de rigolade sont remplacĂ©es par des valeurs de rendement, vitesse et profit. La jalousie rĂšgne. Un des sacro-saints principes du libĂ©ralisme c'est la concurrence. Mais est ce que la concurrence est vraiment un bon principe ? Je ne suis pas certain que l'idĂ©e de vouloir Ă  tout prix une concurrence dans le domaine de la tĂ©lĂ©phonie mobile ai Ă©tĂ© une rĂ©ussite. Ainsi avec 3 opĂ©rateurs ont a 3 fois plus d'antennes de tĂ©lĂ©phonie pour la mĂȘme couverture ! La concurrence est bien souvent inutile. En SuĂšde, au lieu de se concurrencer, les fournisseurs d'accĂšs internet se sont mis Ă  collaborer. Ils ont construit ensemble un superbe rĂ©seau de fibre optique pour accĂ©der Ă  chaque maison. Ainsi mĂȘme les iles les plus reculĂ©es du reste du monde ont une excellente connexion rĂ©seau. Avec la collaboration tout le monde est gagnant. Cessons de se concurrencer, apprenons Ă  collaborer. Ensemble nous sommes plus fort. le marketing Une fois Jules CĂ©sar envahi par les menhir, il faut trouver quoi faire avec cet objet inutile ! Comment faire pour vendre de l'inutile, il faut faire une campagne de marketing. Comme le dit Caius Saugrenus Il faut provoquer le besoin chez le consommateur. Ainsi le systĂšme capitaliste doit pousser le plus loin possible son absurditĂ© de base. Comme il faut pouvoir vendre Ă  tout prix. Il faut que les gens achĂštent Ă  tout prix, que l'objet qu'on leur vend soit utile ou non. Pour ça, on s'appuie sur la psychologie humaine. Le capitalisme se rĂ©pand grĂące Ă  la jalousie, Ă  l'envie et au besoin de reconnaissance des autres. cette fois-ci plus en fonction de sa richesse en argent, mais de sa richesse en objet Les voisins ont un menhir si l'on ne veut pas passer pour un con, il nous faut un menhir. C'est la mode! C'est ainsi qu'une foule de produit dĂ©rivĂ©s dĂ©barquent sur le marchĂ©. Puis toute une foule de services complĂ©mentaires, la publicitĂ©, les outils de communication et de transport. On industrialise la production de nourriture, vu qu'il y a moins de monde disponible pour s'occuper des champs, il faut amĂ©liorer le rendement. Toute la sociĂ©tĂ© vit sur cette absurditĂ© de vouloir absolument un menhir ! Dans cette album des aventures d'AstĂ©rix c'est le menhir qui est le hĂ©ros de l'histoire. Mais dans notre rĂ©alitĂ©, on peut trouver beaucoup d'exemples d'objets inutiles qui font tourner le systĂšme et qui gĂ©nĂšrent avec eux tout un systĂšme de services et besoins qui tourne autour. Pour ne prendre qu'un exemple, l'horlogerie en est un bon. Nous n'avons pas vraiment besoin de savoir l'heure qu'il est. Mais la montre est aussi un objet de luxe qui montre sa position sociale. Ainsi tout le monde en a une. Toute une industrie de l'horlogerie se crĂ©e. Il faut des moyens de communication et de transport pour acheminer les montres. Pour synchroniser tous ces moyens de transports, de communication et de production, il faut des horaires, et donc il faut des montres ! Le systĂšme s'auto-alimente. Les ressources naturelles Il y a un point qui n'est pas traitĂ© dans cette BD, c'est le problĂšme des ressources naturelles. Comment ObĂ©lix et ses voisins ont ils pu inonder le marchĂ© romain de menhirs en les taillant tous dans les deux trois rochers qui jouxtent leur village ?!? Cette gigantesque construction sociale qu'a conçue le capitalisme repose sur la production de biens. Pour produire ces biens, on exploite des ressources naturelles. Notre terre elle-mĂȘme. Mais ce que l'on a tendance a oublier, c'est que ces ressources ne sont pas infinies. Elles sont limitĂ©es. Le systĂšme capitaliste est une vĂ©ritable machine Ă  transformer des ressources naturelles en dĂ©chets. Des ressources inutilisables. Le PIB est la mesure de la vitesse Ă  laquelle tourne cette machine. Dans la bande dessinĂ©e, on voit, au bord d'une route, un cimetiĂšre de menhirs. C'est bel et bien une dĂ©charge. C'est ça la finalitĂ© du capitalisme. Le systĂšme s'arrĂȘtera de lui mĂȘme lorsque toutes les ressources naturelles auront Ă©tĂ© transformĂ©es en dĂ©chets. Mais lĂ , le systĂšme ne sera pas le seul Ă  disparaitre ! Conclusions Conclusions est ce que nous avons toujours envie de favoriser un systĂšme qui nous bouffe notre temps? qui remplace des valeurs de solidaritĂ©s et de collaboration par des valeurs d'individualisme et de concurrence ? qui nous pousse a transformer nos ressources naturelles en dĂ©chets ? Est ce que c'est vraiment ça que nous voulons ? Moi pas. Alors sortons du capitalisme ! Pour plus d'infos sur les mĂ©faits du capitalisme je recommande le livre Pour sauver la planĂšte, sortez du capitalisme. De HervĂ© Kempf. Que faire pour sortir du capitalisme ? Il suffit dĂ©jĂ  de regarder tous les objets autour de soi et de se demander si l'on en a vraiment besoin. Si par hasard je ne suis pas entourĂ© de menhirs inutiles ? L’éloge de l’oisivetĂ© condamne l’excĂšs de travail. Bertrand Russell dĂ©fend dans son Éloge de l’oisivetĂ© une limitation du temps de travail afin de partager celui-ci et de gĂ©nĂ©raliser le loisir. Il prĂ©dit que, grĂące Ă  cette rĂ©volution, le bonheur remplacera la fatigue et que les hommes deviendront plus bienveillants les uns Ă  l’égard des autres, au point de rendre la guerre inutile. Le droit Ă  la paresse selon Paul Lafargue L’éloge de l’oisivetĂ© est d’abord une critique de l’idĂ©ologie du travail. Bertrand Russell distingue cependant le travail dĂ©sagrĂ©able et mal payĂ© consistant Ă  dĂ©placer de la matiĂšre de celui consistant Ă  commander Ă  quelqu’un de le faire. À part le propriĂ©taire foncier dont la rente lui permettait d’ĂȘtre oisif grĂące au travail des autres, aucune classe ne pouvait s’offrir le luxe de l’oisivetĂ© jusqu’à la rĂ©volution industrielle, car il Ă©tait difficile de produire un excĂ©dent. Or, les machines ont changĂ© la donne. Le culte du travail est donc une mentalitĂ© prĂ©industrielle qui perdure alors qu’elle n’est plus adaptĂ©e au monde moderne. La technique moderne, Ă©crit Bertrand Russell, a permis au loisir, jusqu’à un certain point, de cesser d’ĂȘtre la prĂ©rogative des classes privilĂ©giĂ©es minoritaires pour devenir un droit Ă©galement rĂ©parti dans l’ensemble de la collectivitĂ©. La morale du travail est une morale d’esclave, et le monde moderne n’a nul besoin de l’esclavage » Éloge de l’oisivetĂ©. Dans le monde prĂ©industriel, les guerriers, les prĂȘtres et l’État ont d’abord forcĂ© les paysans Ă  travailler pour leur accaparer le surplus ; puis l’éthique du travail a rendu la contrainte inutile. MĂȘme s’il admet que l’oisivetĂ© de l’élite a apportĂ© une contribution importante Ă  la civilisation, Bertrand Russell considĂšre que le devoir de travailler est une ruse idĂ©ologique pour soumettre la majoritĂ© aux puissants. La prospĂ©ritĂ© du vice selon Daniel Cohen L’éloge de l’oisivetĂ© de Bertrand Russell la prĂ©sente comme une nĂ©cessitĂ© Ă©conomique et sociale L’éloge de l’oisivetĂ© en rĂ©vĂšle l’intĂ©rĂȘt Ă©conomique. Bertrand Russell prend l’exemple de la PremiĂšre Guerre mondiale alors que, grĂące aux machines, seule une partie de la population a Ă©tĂ© nĂ©cessaire pour l’effort de guerre et subvenir en mĂȘme temps aux besoins de la population, la morale du travail a conduit Ă  remettre tout le monde au travail une fois la guerre terminĂ©e. La surproduction qui en dĂ©coule suscite une crise, laquelle condamne toute une partie des travailleurs Ă  l’oisivetĂ© et Ă  la misĂšre, tandis que l’autre se surmĂšne et n’a pas de loisir. C’est que les riches oisifs refusent toute forme d’oisivetĂ© aux pauvres sous prĂ©texte qu’ils la consommeraient forcĂ©ment dans le vice. Pour Bertrand Russell, le travail se justifie sur le plan Ă©conomique seulement dans la mesure oĂč l’individu doit produire au moins autant que ce qu’il consomme. Chaque ĂȘtre humain consomme nĂ©cessairement au cours de son existence une certaine part de ce qui est produit par le travail humain. Si l’on suppose, comme il est lĂ©gitime, que le travail est dans l’ensemble dĂ©sagrĂ©able, il est injuste qu’un individu consomme davantage qu’il ne produit » Éloge de l’oisivetĂ©. Au plan moral, cependant, les aristocrates se rĂ©servent l’oisivetĂ©, quand les ploutocrates ne l’accordent qu’aux femmes. Insensible Ă  ces prĂ©jugĂ©s, Bertrand Russell imagine que quatre heures quotidiennes de travail salariĂ© organisĂ©es rationnellement seraient suffisantes pour subvenir aux besoins de toute la sociĂ©tĂ©. Le capitalisme selon Marx L’éloge de l’oisivetĂ© en rĂ©vĂšle l’intĂ©rĂȘt social. Bertrand Russell affirme que l’individu a besoin du loisir pour accĂ©der aux meilleures choses de la vie, ce que les travailleurs reconnaissent eux-mĂȘmes. La pĂ©nibilitĂ© du travail n’est pas une fin en soi, elle n’est que le moyen de sa propre suppression, c’est-Ă -dire d’une existence plus heureuse. PlutĂŽt que d’étendre le travail manuel Ă  l’ensemble de la population comme en URSS, il faudrait donc, sitĂŽt couverts les besoins essentiels, rĂ©duire progressivement le temps de travail de maniĂšre dĂ©mocratique, par exemple en laissant le peuple choisir par rĂ©fĂ©rendum entre l’augmentation du loisir et celle de la production. Pour Bertrand Russell, c’est le divorce entre les fins individuelles et les fins sociales de la production qui entretient la confusion. De façon gĂ©nĂ©rale, explique-t-il, on estime que gagner de l’argent, c’est bien, mais que le dĂ©penser, c’est mal. Quelle absurditĂ©, si l’on songe qu’il y a toujours deux parties dans une transaction autant soutenir que les clĂ©s, c’est bien, mais les trous de serrure, non » Éloge de l’oisivetĂ©. Étant donnĂ© les idĂ©es fausses, l’éducation est particuliĂšrement importante pour rĂ©duire le temps de travail. Bertrand Russell appelle de ses vƓux la dĂ©mocratisation de la curiositĂ© intellectuelle et scientifique, afin de libĂ©rer les citoyens des loisirs passifs football, cinĂ©ma, radio, etc. qui les attirent quand toute leur Ă©nergie est dĂ©pensĂ©e au travail. En effet, les produits de la civilisation sont dus Ă  la classe oisive. Les bullshit jobs selon David Graeber Quand je suggÚre qu'il faudrait réduire à quatre le nombre d'heures de travail, je ne veux pas laisser entendre qu'il faille dissiper en pure frivolité tout le temps qu'il reste. Je veux dire qu'en travaillant quatre heures par jour, un homme devrait avoir droit aux choses qui sont essentielles pour vivre dans un minimum de confort, et qu'il devrait pouvoir disposer de son temps comme bon lui justement, actuellement beaucoup de gens pourraient ne travailler que 4 heures et avoir suffisamment d'argent pour manger et se loger. Beaucoup de gens peuvent faire ce choix, mais choisissent de continuer à fond, qu'est-ce qu'il veut ? Que "la société" impose de force aux gens de ne travailler que 4h ? C'est stupide. S'il veut laisser le choix, alors dans ce cas, le capitalisme permet déjà son utopie pour pas mal de gens en dans tous les cas, sa théorie est basée sur une conception simplette, infantile et fausse et typiquement de gauche du travail le travail serait une quantité fixe à se répartir au mieux entre la population. MÃÂȘme avant la mise en place des 35h, les économistes prévenaient que c'était des ùneries, et la mise en place effective des 35h l'a bien montré ça n'a absolument pas réduit le chÎmage à moyen et long réalité, le travail crée du travail. Le travail permet aux entreprises de grossir, et donc d'embaucher plus. Le travail permet à de nouvelles entreprises de se créer, et de produire mieux, ce qui augmente mécaniquement le pouvoir d'achat et donc la richesse de toute la population, ce qui augmente la consommation et le besoin de produire, et donc les y aura assez de travail à accomplir pour rendre le loisir délicieux, mais pas assez pour conduire à lĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©puisementñ€© Les hommes et les femmes ordinaires, ayant la possibilité de vivre une vie heureuse, deviendront plus enclins à la bienveillance quñ€ℱà la persécution et à la suspicion. Le goût pour la guerre disparaÃtra, en partie pour la raison susdite, mais aussi parce que celle-ci exigera de tous un travail long et acharné.La premiÚre partie de cette citation est une théorie de bisounours qui se révÚle fausse une fois confrontée aux faits. Le manque de travail génÚre énormément de problÚmes chez pas mal de gens délinquance, drogue, violence... Quant à la deuxiÚme partie sur la guerre, c'est également faux. L'Histoire occidentale récente montre que c'est précisément l'inverse le capitalisme a permis un enrichissement massif de la population, et des échanges économiques entre les pays, qui n'ont du coup plus d'intérÃÂȘt à se faire la guerre, parce que désormais les pays dépendent les uns des autres pour s'enrichir politique engagé, pacifiste convaincu lors de la PremiÚre Guerre mondiale, Bertrand Russell, alors socialiste modéré, opte pour une non intervention relative pendant la Seconde Guerre interventionniste pendant la seconde guerre mondiale ? Il voulait laisser l'Europe en pùture à l'Allemagne nazie ? Quel grand homme décidément !

bertrand russell eloge de l oisiveté pdf